Voyage a l’île Sainte-Marie; l’oubliée de l’histoire

Partager cette publication

𝗟’𝗛𝗜𝗦𝗧𝗢𝗜𝗥𝗘 𝗗𝗨 𝗣𝗘𝗨𝗣𝗟𝗘𝗠𝗘𝗡𝗧 𝗗𝗘 𝗠𝗔𝗗𝗔𝗚𝗔𝗦𝗖𝗔𝗥 𝗘𝗦𝗧 𝗖𝗢𝗠𝗣𝗔𝗥𝗔𝗕𝗟𝗘 𝗔 𝗦𝗢𝗡 𝗘𝗫𝗖𝗘𝗣𝗧𝗜𝗢𝗡𝗡𝗘𝗟𝗟𝗘 𝗕𝗜𝗢𝗗𝗜𝗩𝗘𝗥𝗦𝗜𝗧𝗘

Madagascar, une grande île située au large de la côte est de l’Afrique, possède une biodiversité exceptionnelle (la plus élevée d’Afrique). Sa population, elle-même exemple de diversité, est le résultat d’une histoire complexe et de migrations successives. Les données scientifiques, concernant la population malgache actuelle, montrent un mélange génétique d’environ 68% d’ascendance Africaine et 32% d’ascendance Asiatique.

L’homme est présent à Madagascar depuis au moins 10.000 ans mais, il y a quelque 2000 ans un processus migratoire s’enclenche lorsque les premiers arrivants austronésiens, originaires d’Asie du Sud-Est, atteingnent Madagascar. Ces migrants étaient principalement d’origine indonésienne et polynésienne. Au fil du temps, les migrants austronésiens se sont mélangés avec les populations locales de chasseurs-cueilleurs. Vers le 9e siècle, de nouvelles vagues de migrants ont atteint Madagascar, principalement d’origine bantoue, en provenance d’Afrique de l’Est. Au cours des siècles suivants, d’autres groupes ethniques ont migré vers Madagascar, tels que les Arabes, les Perses, les Indiens, les Chinois et les Comoriens. Ces migrations ont contribué à la diversité ethnique de la population malgache actuelle.

Au 18e siècle, Madagascar est devenue un royaume indépendant. Les rois et les reines malgaches, connus sous le nom de Merina, ont établi un vaste empire à travers l’île. Au 19e siècle, Madagascar est devenue une colonie française. Cette période a également vu l’arrivée de travailleurs indiens dans les plantations et les mines de Madagascar.

La population malgache actuelle est donc le résultat d’un mélange complexe d’origines austronésiennes, africaines, arabes, indiennes, chinoises et comoriennes. Cette diversité ethnique se reflète dans la culture, la langue et les traditions de Madagascar.

Si une grande partie de la population vit encore dans une grande pauvreté, des raisons d’espérer commencent néanmoins d’être perceptibles. La jeunesse du pays, son potentiel minier, agricole, énergétique et ses ressources naturelles intéressent les investisseurs. Le taux de croissance de l’économie atteint à présent 5% et les perspectives de relever les défis économiques et sociaux restent bonnes pour la décennie à venir.

L’île Sainte-Marie serait-elle oubliée de l’histoire?

La déclaration selon laquelle les Sainte-Mariens se considèrent comme des « Français à la peau noire » peut être comprise dans le contexte de l’histoire coloniale de l’île Sainte-Marie et de sa relation avec la France.

L’île Sainte-Marie a été sous domination française pendant une grande partie de son histoire, et cela a laissé une empreinte culturelle significative sur la population locale. Les Sainte-Mariens peuvent donc se sentir liés à la culture française en raison de l’influence coloniale et de la présence française dans la région.

De plus, la population de l’île Sainte-Marie est principalement composée de descendants d’esclaves africains qui ont été amenés sur l’île pendant la période de la traite négrière. Ces populations ont conservé leur identité africaine tout en étant influencées par la culture et la langue françaises.

La déclaration « Français à la peau noire » peut donc être perçue comme une manière pour les Sainte-Mariens de souligner leur double héritage : leur appartenance à la culture et à la langue françaises tout en conservant leur identité africaine et leur couleur de peau.

Quelle est l’histoire coloniale de l’île Sainte-Marie?

L’île Sainte-Marie, aussi connue sous le nom de Nosy Boraha, a une longue et riche histoire coloniale. Il a été découvert pour la première fois par les explorateurs portugais au début du 16ème siècle et a rapidement été revendiqué par les Français.

Aux 17ème et 18ème siècles, l’île est devenue une base populaire pour les pirates, qui ont été attirés par son emplacement stratégique près des routes maritimes entre l’Europe et l’Asie. Certains des pirates les plus célèbres de l’époque, dont John Avery, William Kidd et Olivier Levasseur (mieux connu sous le nom de « La Buse »), utilisaient Sainte-Marie comme port d’attache.

À la fin du 18ème siècle, le gouvernement français a commencé à sévir contre la piraterie, et la fortune de Sainte-Marie a décliné. Cependant, l’île est restée un centre commercial important et sa population a augmenté régulièrement. Au 19ème siècle, l’île a également été utilisée comme colonie pénitentiaire par les Français.

Au début du 20e siècle, Sainte-Marie a été brièvement occupée par les Britanniques pendant la Première Guerre mondiale. Après la guerre, l’île est revenue sous contrôle français. Dans les années qui ont suivi, Sainte-Marie est devenue une destination touristique populaire, connue pour ses belles plages, ses forêts luxuriantes et ses gens sympathiques.

Voici quelques-uns des événements marquants de l’histoire coloniale de l’île Sainte-Marie :

• 1506 : Les explorateurs portugais découvrent l’île.

• 1638 : Les Français revendiquent l’île.

• 1691: Adam Baldridge établit une base de pirates sur l’île.

• 1719: John Pro est tué dans une bataille avec les Français, marquant la fin de l’âge d’or de la piraterie sur Sainte-Marie.

• 1750: La reine Betty fait don de l’île à Louis XV de France.

• 1903 : Le général Galliéni établit une colonie pénitentiaire sur l’île.

• 1918: Les Britanniques occupent l’île pendant la Première Guerre mondiale.

• 1920 : L’île revient sous contrôle français.

• 1957 : La colonie pénitentiaire de l’île est fermée.

En croire cette chronologie de l’histoire, l’île Sainte-Marie n’aurait été Malgache qu’entre la monté au trône de la reine Betty et 1750, soit pendant environ cinq ans. Né en 1930 à Tamatave Madagascar, Betty fut marié à Jean Onésime Filet, dit La Bigorne, soit à l’âge de 25 ans. Cinq ans plus tard, en 1750, elle signe un traité avec la Compagnie française des Indes orientales pour céder l’île Sainte-Marie à la France.

Maintenant, l’île Sainte-Marie, c’est la France ou la Malgache ?

L’île Sainte-Marie fait partie de Madagascar, pas de la France. C’est un district autonome de la région d’Analanjirofo et couvre une superficie de 222 km2. Sa population est estimée à 30 000 habitants.

L’île a d’abord été colonisée par le peuple Vazimba, qui a ensuite été conquis par le peuple Merina au 17ème siècle. En 1750, la reine Betty d’Iboina fit don de l’île à Louis XV de France. Les Français ont gouverné l’île jusqu’en 1896, date à laquelle elle a été conquise par l’empire Merina. En 1897, Madagascar est devenue une colonie française et Sainte-Marie est restée sous domination française jusqu’en 1960, date à laquelle Madagascar a obtenu son indépendance.

Si c’est vraiment le cas, quelles peuvent être les raisons pour lesquelles l’autorité étatique malgache exige systématiquement un certificat de nationalité aux originaires de l’île Sainte-Marie pour la demande de certains documents administratifs comme le Passeport ? Pourtant d’autres régions de Madagascar utilisent également des noms non malgaches pour ne citer que Majunga.

Un Français né en 1929 et ayant vécu à Madagascar pendant l’époque coloniale jusqu’au temps du président Tsiranana Filibert a raconté une anecdote selon laquelle les procédures de restitution de l’île Sainte-Marie à Madagascar n’ont pas été finalisé à la suite d’un crash d’avion censé amener les délégations en charge du dossier à Paris. Selon toujours ses dires, le close de la décolonisation stipulerait que la population sainte-marienne serait en droit d’organiser un référendum à partir de 1980, c’est-à-dire 20 ans après l’indépendance pour exprimer leur volonté de rattachement à la France ou à Madagascar.

Beaucoup pensent que c’est une histoire vraisemblable compte tenu de l’inexistence d’aucun résultat d’enquête sérieux sur l’incendie du palais de la reine Betty à l’île Sainte-Marie dans les années 90. En tout cas, on ne trouve quasiment plus des archives historiques concernant l’île Sainte-Marie. Autant d’éléments qui laissent à supposer qu’il y ait certainement une part de vérité dans l’adage sainte-marien : « za vazaha fô la peau nahy foa noire ».

En attendant de pouvoir éclaircir cette histoire d’identité sainte-marienne, l’île Sainte-Marie ou Nosy Boraha est devenu depuis quelques années une terre promise pour des Français retraités qui ont l’habitude de soustraire cette île touristique du pays Madagascar.

Nous allons vous transporter sur les pistes de MADA a la découverte de cette ile pleine de mystères.  

Le secret d’un voyage réussi à MADAGASCAR   avec princess KARIBO votre meilleure guide !

   La curiosité est le meilleur défaut du voyageur a MADAGASCAR comme ailleurs dans le monde !    TEINTE DU FAMEUX `MORA MORA «   (doucement doucement) teinte de beaucoup de patience est la clé d’un voyage réussi  sur l’ile rouge, un guide tisseur de liens et facilitateur de rencontres sera le secret d’un voyage réussi dans la grande ile.

Nous sommes spécialisés dans les ‘’ ROADS TRIPS ‘’ sur le Nord de MADAGASCAR, la ou on peut découvrir mes plus beaux ‘’spots’’ de l’ile rouge avec @PrincessKARIBO & @Kingdelapiste vos meilleurs guides sur la région DIANA  et sur MADA.

Ensemble nous allons découvrir les trésors de l’ile, ne dit-on pas de MADA :  TREASURE ISLAND ? 

De la culture a la gastronomie en passant par les treks et les circuits, hots des sentiers battus, nous vous entrainerons dans une aventure inoubliable ……..

EMBARQUEMENT IMMEDIAT  

Contactez Princess KARIBO : contact@madaevasion.com

#Communicationdigitale #peoplescreatives #excellence #business #travellers

#madagascar #voyage #trip #decouverte #aventure #kingdelapiste #princesskaribo #diegosuarez #baroudeur #lapasserelle #

#travel #travelphotography #voyages #voyagesdereve #trip #enjoytravelling #diego #reservenaturelle #merdemeraude #roadtrip #mada #conseillervoyage #baiedediegosuarez  

#Communicationdigitale #peoplescreatives #excellence #business #travellers